Le tabac est dangereux pour la santé. Les enfants qui visitez ce site, ne lisez même pas ça
et allez plutôt faire du sport. Les autres, vous êtes assez grands, débrouillez-vous.
L'autre jour, dans des circonstances obscures, quelqu'un demande :
Hé Lil Neo, dis, la vie est belle, tout ça, mais au fond, comment on l'allume, la chicha, hmmmm ?
Alors, en images (?), voilà l'explication.
version bistro :
remplir le récipient d'eau correctement
étanchéifier avec le truc en plastique
mettre le truc en métal dans le vase
mettre l'autre truc en plastique en haut
enfoncer le truc en céramique
y placer le tabac (et rien d'autre, cela va sans dire)
mettre de l'alu par dessus et le percer
brûler le charbon et le poser
raccorder le tuyau
fumer
version lounge :
L'étape cruciale de l'allumage de chicha est le remplissage du vase. On ne compte plus le nombre
de chichas gâchées simplement à cause d'un remplissage bâclé.
Il est en effet primordial de mettre suffisamment d'eau, sans en mettre trop. Le savant compromis
se transmet de générations en générations. L'idéal est que lors du
plongement du corps dans le vase, seule la boule terminale soit immergée dans l'eau. Pour tester,
il suffit de d'aspirer par l'embouchure du corps ; l'eau doit buller® sans remonter
dans le tuyau.
Vient ensuite le point essentiel de la procédure : il s'agit d'étanchéifier la liaison
entre le corps du narguilé et le vase. Pour ce faire, deux solutions : ou bien utiliser l'objet transparent
caoutchouteux prévu à cet effet, ou bien le substituer par un sopalin™ imbibé d'eau. D'aucuns diront
que cette deuxième méthode est préférable car la réaction entre la fumée
et le plastique est peu saine.
La fixation du corps sur le vase est l'étape centrale, le coeur du processus.
Il faut à tout prix empêcher que celui-ci ne se détache trop facilement.
Un moyen d'y parvenir est d'enrouler la jointure de ruban adhésif. Ensuite, la fixation
de l'embout et du bac sur la partie supérieure du corps est un jeu d'enfant.
Nous voici maintenant à l'opération fondamentale du parcours : l'ajout de tabac. Tout d'abord, il est
indispensable de bien hacher le tabac, par exemple avec un couteau. L'idée consiste alors à verser
les parcelles de tabac dans le petit bac ad hoc. Sans pour autant trop le tasser afin de ne pas
empêcher la percolation de l'air. La grande tradition chichaale® précise de ne
rien rajouter en plus du tabac, mais on ne comprend pas très bien où elle veut en venir, la tradition.
Voici à présent, ô surprise, le point névralgique de la préparation,
que nous allons appeler "mise en place de
l'aluminium". Comme son nom l'indique, l'objectif est de recouvrir le tabac d'une rondelle d'aluminium
et de rabattre celle-ci sur le bac pour qu'elle ne s'envole pas. Puis, le summum : il faut
percer frénétiquement la feuille de petits trous (13 en moyenne), pour finalement la transformer en passoire.
Pour finir, le moment décisif est venu ; l'installation du charbon. On ne dira jamais assez combien
la communion avec le charbon est importante. Après avoir préalablement brûlé le charbon tenu à l'aide d'une
pince (c'est très amusant,
surtout avec des charbons Swift-Lite), il n'y a plus qu'à le disposer délicatement sur l'aluminium, légèrement
excentré.